Incarne la femme sensuelle que tu es !!!
- Jessica Gustave
- 17 juin
- 5 min de lecture
La sensualité féminine est un état de structure qui correspond à l’équilibre et à l’incarnation du féminin sacré de la femme.
Elle est tout simplement le résultat de sa stabilité et de son ancrage, mettant en évidence ce qui représente la femme dans son essence.
Ici, on parle de lumière féminine rattachée aux sciences sacrées.
Dans la cosmogonie Kongo, la femme est vue comme la déesse-mère, l’œil du monde caché. Elle est à la fois le temps et l’espace ; en elle se forge le sacré qui donne vie à toute chose.
Son essence repose sur une stabilité d’équilibre qui lui permet de gouverner son monde. Elle représente la cheffe d’orchestre des mondes célestes.
Nous pouvons dire que la femme est un joyau divin qui porte la vie et connaît les secrets de la création.
Elle est le ventre et la clé du savoir des mondes. Son équilibre est la porte de l’émergence, permettant de propulser la connaissance et de donner naissance au monde.
Nous comprenons alors que la femme est une constante lorsqu’elle comprend comment le féminin en elle est respecté, véhiculé, et surtout, comment sa lumière vibre en elle.
Puisque la femme est une structure qui gouverne les mondes, elle est également un ensemble de connexions qui structurent et nourrissent ce qui l’entoure.
Elle joue alors un rôle d'amplificateur et de jonction entre ce qui donne et ce qui reçoit.
C’est un alliage entre la structure du vivant et la composition des corps.
C’est ainsi que la femme a installé dans chaque monde sa contenance, et a libéré le feu sacré qui réside en chacun.
Le pouvoir féminin dans sa propre vie
La femme apprend, dès le plus jeune âge, à comprendre ses responsabilités.
On lui enseigne la douceur, l’art de l’organisation, et surtout à savoir « où est sa place ».
La femme est ainsi, depuis toujours, dans le regard de l’autre et non dans le sien.
Elle apprend à vivre et à donner, sans prendre le temps pour ses propres désirs.
Elle est sollicitée pour répondre aux besoins des autres, en oubliant les siens.
Selon l’étude HBSC / OMS‑Europe (2021‑22) :
Le soutien familial pour les filles de 11 à 15 ans a chuté de 72 % à 64 % entre 2018 et 2022 (contre une baisse moins marquée chez les garçons).
Près de 63 % des adolescentes de 15 ans déclarent ressentir une forte pression liée à l’école (contre 43 % des garçons).
L’analyse de la santé mentale en Europe (2023) met en avant :
Des adolescentes plus seules, plus anxieuses, moins satisfaites de la vie que les garçons ;
Des jeunes de 15 à 17 ans qui se sentent la plupart du temps seuls, voire toujours seuls, et qui ont souvent le sentiment d’être livrés à eux-mêmes.
Ainsi, on comprend que, dès le plus jeune âge, la majorité des femmes n’ont pas été éduquées à faire corps avec leur pouvoir.
C’est ainsi qu’elles finissent par oublier leur place dans leur propre corps.
Elle doit donc aujourd’hui revenir à un état d’amour-propre, pour atteindre ce qui se libérera ensuite : un amour de soi, pour elle-même et pour ses proches.
Le rapport entre l’estime de soi et la puissance féminine est fondamental.
C’est son halo, c’est ce qui fait d’elle une force et une structure stable.
La perception et la stabilisation du pouvoir
Aujourd’hui, la femme fait face à un système qui la maintient captive.
Elle se persuade qu’elle est en mesure de contrôler son monde. Mais en réalité, qui le contrôle ?D’où viennent ses prises de décisions ?La femme est un système de contrôle que l’on utilise pour maintenir la décadence sociétale.
Si nous perdons la femme, si nous la gardons en captivité, alors le monde devient ce que nous connaissons aujourd’hui : un monde chaotique.
Pourquoi parler de la femme et du monde ? Quel est le lien entre la femme et son pouvoir ?
Tout est lié.
Aujourd’hui, sa puissance féminine est presque inexistante. Tout ce qui est rattaché à son sacré a été bafoué, je dirais même : oublié.
Le féminin, dans ses attributs, possède un pouvoir inné. Par ses règles, l’enfantement, l’accouchement, sa sexualité, par son simple rapport avec son corps, tout cela a été minimisé, violenté, méprisé.
Tout ce qui fait d’elle cette essence lui a été progressivement déchiré.
Quand on prend conscience de la puissance des règles de la femme, on s’étonne qu’elle ne se voie pas comme un être merveilleux.
Le pouvoir de la guérison fait partie de sa constitution.
Et lorsqu’on s’attarde sur la façon dont elle accouche, là encore, le respect du corps de la femme est souvent inexistant.
Quand elle souhaite s’épanouir sexuellement, on lui oppose une vision rigide, imposée.
Sa sexualité, sa vision de ce qu’elle doit être et comment elle doit la vivre, sont constamment déformées.
Son intelligence ? On la classe. On lui demande de rester à sa place.
La femme est puissante, belle, communicante, expressive.
Et lorsqu’elle doit se faire entendre, elle sait parfaitement comment se faire comprendre lorsqu’elle atteint sa propre propulsion.
La femme, l’amour, et la reconstruction de soi
Aujourd’hui, nous sommes en quête d’identité. Une quête où l’amour rime avec trauma.
C’est le moment où la femme témoigne de son passé pour faire face à son avenir.
Car la femme doit comprendre que la seule source de libération, c’est elle-même.
Alors, on court, on cherche la force dans nos mots, dans nos cris.
Et nos corps saignent, car l’oubli de notre existence se fait sentir à l’intérieur.
Par sa douceur, elle accepte ce châtiment : celui d’être une femme dans une société qui a peur de sa propre émancipation.
Elle s’essouffle à vouloir exister dans les yeux des autres et non dans les siens.
Car de nos jours, la femme doit paraître, et oublier d’être.
Voilà ce qu’est son pouvoir dans sa propre vie.
Un pouvoir oublié, bafoué par la peur et par l’oubli de vouloir pleinement exister.
Bafoué par le manque de connaissance de soi, et par les chocs du passé.
Ainsi, elle se terre pour vivre, en pensant que demain ira mieux.
Mais demain, c’est aujourd’hui. Et aujourd’hui, c’est hier. Tout est un fil qui se lie, qui s’emmêle, en espérant qu’un jour la force de vouloir vivre prendra le dessus et deviendra sienne.
C’est-à-dire : vivre pour être, et donner pour soi.
Voilà pourquoi il est difficile pour elle d’incarner sa sensualité :
la femme sensuelle vit et libère en tout temps son authenticité, elle véhicule son sacré et répond à sa lumière.
Elle comprend son langage corporel et intuitif.
Elle est présente dans tous les aspects de sa vie.
Elle dit oui à la vie, car elle s’épanouit chaque jour avec elle-même. C’est en comprenant son sacré qu’elle avance et donne une place à son monde. C’est en acceptant son passé qu’elle fait corps avec son être. C’est en étant vraie qu’elle respecte son corps et qu’elle vibre sa sexualité.
La femme sensuelle est puissante. Elle gouverne son monde et n’attend pas que d’autres prennent sa place, car elle est assise à sa place. Elle sait d’où elle vient, qui elle est, et pourquoi elle est ici. C’est une puissance qui gouverne son monde avec respect et amour de soi.
Elle est donc capable de répondre à son masculin sacré, et de lui donner la place qu’il mérite dans son monde. Elle est capable de l’amener à s’épanouir dans son équilibre, car elle-même vit dans son propre équilibre.
Tout est donc une question de mesure et de prise de conscience, pour que l’on choisisse de faire ce qui est bon pour soi. Tout est une question d’acceptation de soi, de son passé, pour mieux incarner son avenir.
La femme parle et incarne son état divin quand sa sensualité est à son apogée. Elle répond alors à son unicité, et libère ainsi sa lumière.

